Legaturi

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Ilinca Sandu

Saturday, February 2, 2008

A la recherche d’un autre monde.

A la recherche d’un autre monde.

« De nos jours, nous rencontrons souvent le besoin de nous connaitre et de reconnaitre les autres existences... »

C’est ainsi que pensait Mars en regardant les etoiles. Ses yeux cherchaient quelque part dans le ciel un lieu de rencontre.

« Je donnerais toute mon energie humaine pour decouvrir cet espace de rencontre avec eux... »

Il parlait biensur , de ceux qui, par qui sait quel miracle, lui inspiraient le mysthere et le desir. Chaque soir depuis toujours, Mars se demandait sur ce lieu, sur cette existence. C’etait sur ! Il n’y avait pas de doutes, que ce Monde que Mars appellait « jumeau » existait ! Et que certainement, quelque part entre la Terre et leur monde a eux, existait un lieu de rencontre.

Le soir suivant, comme d’habitude, Mars ouvrit sa fenetre. C’est a ce moment qu’il decouvrit un coin du ciel qu’il n’avait jamais remarque. Il commenca alors ses etudes sur le ciel et a refaire ses plans et... s’il y avait la-bas quelque chose qui pouvait le renseigner, l’avancer en quelque sorte?

Les jours, les semaines, les mois qui suivirent il ne cessa pas de se demander, de calculer, de chercher des signes utiles a son avance. Ses projets etaient ambitieux, il voulai aller voir, s’elancer dans le bleu du ciel. Il voulait exister la-bas!

„Mais enfin, ce monde existe puisque je le vois, je le sens. Donc je peux l’atteindre”.

Mars etait une personne solitaire et renfermee. Il ne pouvait raconter a personne ses decouvertes, personne n’aurait pu comprendre ses pensees.

Il voulait quitter la Terre, „espace fourmiliere” d’intrigues, coeur avare et insolent qui ne lui apportait aucune satisfaction et qui, malgre ses efforts de rester objectif sur ces propos, simplement il ne pouvait pas. Il avait un sentiment fort contre le monde. Il se sentait de trop et n’y trouvait pas sa place.
Ce qui etait sur pour lui, c’est qu’il aurait du naitre sur une autre planete, une des planetes de la-haut. C’etait pour cela que chaque soir il n’arretait pas de fixer l’espace d’un cote a l’autre,en esperant de decouvrir un signe, un indice pour pouvoir partir.

Partir, etait pour ce jeune homme de dix-huit ans, reveur, conscient, decu, enthousiaste, desoriente, decide, le but de sa vie.

Il croyait que puisque la Terre est un lieu de misere, de guerre et d’infamies, un lieu detruit par les ses habitants, le paradis de jadis devenu enfer; il doit y avoir dans l’espace un certain lieu qui puisse ressembler a ce que la Terre avait ete autrefois.

Mars avait une curieuse conception de la vie.

Il pensait et ses grands yeux bleus continuaient d’examiner le ciel. Le coin lumineux qu’il avait remarque auparavant, paraissait s’eteindre et se rallumer an quelques instants. Ce coin de ciel, surtout quand il faisait nuit, ressemblait a un charbon incandescent.

Il esperait que ce monde inconnu ait tout ce que les humains sur Terre n’avaient plus depuis longtemps: des valeurs humaines, de l’esprit, du respect pour son prochain. C’est quand meme triste qu’un lieu comme la Terre avait tellement peu de chances de survie a cause du chaos instaure.

„Les gens ne savent plus s’aimer!...” C’etait une conclusion triste mais vraie. „L’egoisme et l’intolerence fleurissent comme dans des jardins miraculeux. La Terre devient deplorable!”

... Il laissa de cote ses pensees noires, qui ne lui donnaient rien d’autre que des larmes. Mais il se retira encore plus du monde en ne vivant plus que pour rencontrer le monde „jumeau”.
Ainsi des annees passerent et encore d’autres sans qu’il le sache, la bas renferme dans sa chambre. Il passait son temps a mirer les etoiles et le ciel du matin jusqu’au soir. C’etait pour lui la provocation du hazard et esperait toujours avec le meme enthousiasme la „rencontre”.

.... Un soir comme d’autres soirs, il ouvrit sa fenetre. Le ciel est tout a coup devenu rougeatre et un eclair de lumiere traversa sa chambre. Il se trouva apres quelques minutes de choc et d’inconscience dans la compagnie de cinq personnes entourees d’une espece de lumiere chaude. Il etait ebloui. Ces hommes avaient une taille moyenne et avaient une apparence humaine.

Mars se reveilla et les regarda curieusement comme un enfant. „Surement, se dit-il, ce sont des gens qui ont appris de mes recherches et qui veulent m’interroger”. Il continua a les regarder sans rien dire.

„Tu nous as contactes et on veut savoir pourquoi!” dit l’un des personnages en s’avancant vers lui. Il avait les yeux verts et les cheveux courts qui se dressaient. Son corps etait fort et imposant malgre sa taille. „Moi?” demanda Mars etonne. „Moi je ne fais que...” et s’arreta en pensant que peut etre, dans un de ses reves le plus fou,ces hommes qui etaient devant lui pourraient etre ceux qu’il attendait depuis son enfance. Il savait que c’etait stupide d’y penser, pourtant il esperait de tout son coeur que ce soient eux qui sont venus a sa rencontre.

„Oui, on a des appareils tres performants qui ont su detecter tes messages venus de Terre, Dit-il gravement. Nous sommes venus a ta rencontre car nous savions que tu n’avais pas les moyens pour nous atteindre. Pourtant je reconnais que la Terre a beaucoup evolue dans les dernieres vingt annees. Nous savons cela car de vingt en vingt ans nous monitorisons l’espace et nottament la Terre pour connaitre ses prores techniques. On desirait rentrer en contact avec des gens sur Terre mais on etait persuade que vous n’etes pas au courrant de notre existence. Tu dois savoir que tu as fait un immense progres en nous contactant, tu as accompli un enorme pas dans le monde et pour cela je te felicite.”

Mars resta interdit. Il avait tant de choses a dire mais, il ne pouvait pas bouger.

Apres un moment, un autre homme de meme taille et aspect physique, vint pres de lui et lui dit d’un ton doux et calme:

„ Cher ami, nous comprenons bien ton etonnement, tu as du nous attendre tres longtemps, masi comme tu dois le deviner, notre planete et la Terre le chemin est tres long.”

Mars reprit son souffle: „Je ne peux pas le croire! Vous etes venus, vous parlez ma langue et ressemblez beaucoup a moi! Mon reve est presque devenu realite!” et s’attrista en prononcant ces derniers mots. „Pourquoi mon ami tant de chagrin?” reprit le bonhomme. „J’ai tant reve de vous, de votre planete, de votre monde qui serait comme le mien! Je n’ai jamais cesse d’y croire, de croire qu’un jour on se rencontrera!” repondit Mars.

„Voici une cassette de notre planete, tu pouras voir tout ce qu’il y a la-bas. On a pourtant des choses assez differentes de la Terre: les hommes une fois lies par la sainte croix en marriage restent pour l’eternite lies a leur femme (c’est par amour qu’il le font non pas par obligation), ensuite les couples partagent tout et la femme supporte le moins les difficultes de chaque jour. C’est pour cela qu’elles sont toujours belles et jamais fatiguees( c’est pour plaire davantage a leur compagnon de vie), enfin le lien qui tient nos Hommes unis est la confiance”.

Ils regarderent la cassette. Mars etait etonne par la beaute et par la ressemblance de cette planete avec la Terre. A la fin de la cassette un d’entre eux dit: „notre planete s’appelle Erret. Ce nom represente les relations fortes entre ses habitants. Nous formons un grande famille, une unite.”

Un autre intervint:

„Qu’est ce que tu attends de nous? Quels sont tes projets? Nous sommes tres curieux de savoir comment tu nous a reperes et surtout pourquoi tu l’as fait?”

Mars leurs expliqua tous ses projets et tous ses desirs. Il leurs expliqua aussi ses raisons et comment il a passe ses plus belles annees de sa vie a les reperer, et comme il avait envie d’aider son monde, eternellement perdu dans des atrocites que nul n’aurait pu imaginer il y a quelques dizaines d’annees. Il n’avait qu’une seule reponse, c’etait son desir le plus ardent...

„Je veux venir avec vous, c’est d’ailleurs ce que j’attends depuis toujours”.

Les Erretiens considererent son discours et finirent par deliberer:

„Nous t’acceptons, mais avec une seule condition.”

„Oui j’accepte, peu m’importe votre condition!” intervint Mars.

„Ecoutes, dit un autre, ta decision est tres importante! Ecoutes donc notre condition!”

Mars regarda curieusement et impatiemment. L’Erretien continua:

„Pour venir avec nous, tu devras quitter ton corps, ton apparence actuelle. Seule ton ame est capable de resister aux transformations dues au trajet dans l’espace!”

„J’accepte car ma vie appartient a votre monde et mon ame est claire a ce sujet. Ce que j’ai pu voir sur cette cassette est tout ce que j’ai imagine pendant des annees... Maintenant je n’ai plsu besoin de rever, le reve est en train de devenir realite!...
Qui sait peut etre un jour, je reviendrais enseigner a mon peuple ce que vous m’enseignez aujourd’hui! Ainsi, a cette source d’espoir, la Terre renaitra de nouveau!...”

....Et l’eclair lumineux traversa encore une fois la chambre de Mars. Son ame s’eleva peu a peu comme la fumee d’une chandelle qui est sur le point de s’eteindre...

Peu a peu la lumiere les absorba tous.

Et en quelques secondes, qui parrurent une eternite, la lumiere disparrut...

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L'amour est avant tout don de soi ( Henry David Thoreau)

Trois allumettes une a une allumees dans la nuit,
La premiere pour voir ton visage tout entier,
La seconde pour voir tes yeux,
La derniere pour voir ta bouche,
Et l'obscurite tout entiere pour me rappeller de tout cela en te serrant dans mes bras.


Il n'y a pas de remede a l'amour que d'aimer davantage
(Jacques Prevert)

C'est trop bien de faire la chose que mourir d'amour
(Jean Anouilh)

J'ai reve tellement fort de toi,
J'ai tellement marche,
Tellement parle,
Qu'il ne me reste plus rien de toi.
Il me reste a etre ombre parmi les ombres,
D'etre cent fois plus ombre que l'ombre,
D'etre l'ombre qui viendra et reviendra
Dans ta vie ensoleillee.
(Robert Desnos)

Notre coeur est un instrument incomplet
Une lyre ou il manque des cordes, et ou nous sommes forces
de rendre les accents de la joie sur le ton consacre aux soupirs.
(F.R. de Chateaubriand- Rene 1802)

J'ai trop vu, trop senti, trop aime dans la vie,
Je viens chercher vivant le calme du Lethe,
Beaux lieux soyez pour moi, ces bords ou l'on oublie:
L'oubli seul desormais est ma felicite.
(Alphonse de Lamartine- Meditations Poetiques- "Le Vallon" 1820)

Il y a deux choses qui me font jouir: le ciel etoile audessus de ma tete et la loi morale en moi.
(Kant)

All we have to fear it's fear itself
(Roosevelt)

Nu de moarte ma cutremur ci de eternitatea sa.
(Vlahuta)

Je meurs dans ta cendre et tu vis dans ma flamme.
(Tristan L'Hermite)

Uneori mai poetizez si eu ...

De-ai fi tu oceanul meu
As fi eu lumina soarelui arzand
Sau un vant cutreierand imaginea sacra a visului tau.
De-ai fi tu doar pentru o clipa trestia ce plange usor
Pe malul apei, plutind de dor,
As fi eu poate dragostea ce se-nfiripa odata cu amurgul trecator.
De-ai fi tu luna de pe cer
As fi eu poate, o secunda,
Cometa ce te mangaie plapanda
Ca dulcele iubirii efemer.

Noi doi eram ca doua astre paralele, ca doua focuri arzand
Noi doi eram o lume plansa si dureroasa ce inca pluteste in eterul albastru
Noi doi lumina din dragoste si dragoste din chin
Noi doi ca o chitara ce plange un apus
Noi doi ca o vioara ce lacrimeaza-n vis
Noi doi... Ce sentiment puternic! Ce voce fara limite... fara cuvinte,
Ca un acord mut ce pulseaza pe veci vrand sa renasca.

Doar visele ne apropie iubirea mea desarta si rece...
Doar dorul, mult prea adanc ca sa-l mai pot rosti...

Ai fost acel inefabil dulce amar
Ce se duce purtat de val atunci cand sufletul se spala
Prin lacrimi, durere si suspine.

Ma pierd in noapte si uit de mine
Alerg pe catifelatul infinit al sufletului meu ce mii de ori a fost calcat de tine.

Lansare: Arta de a te pierde inainte de a te regasi 20.12.2010

Chopin, Nocturne