Adieu
Aux arbres mouillés de septembre
À leur soleil de souvenir
À ces mots doux à ces mots tendres
Que je t'ai entendu me dire
À la faveur d’un chemin creux
Où d’une bougie allumée
Adieu à ce qui fut nous deux
À la passion du verbe aimer
L’adieu
Est une infinie diligence
Où les chevaux ont du souffrir
Où les reflets de ton absence
Ont marqué l’ombre du plaisir
L’adieu est une lettre de toi
Que je garderai sur mon cœur
Une illusion de toi et moi
Une impression de vivre ailleurs
L’adieu
N’est que vérité devant Dieu
Tout le reste est lettre à écrire
À ceux qui se sont dit adieu
Quand il fallait se retenir
Tu ne peux plus baisser les yeux
Devant le rouges des cheminées
Nous avons connu d’autres feux
Qui nous ont si bien consumés
L’adieu
C’est nos deux corps qui se séparent
Sur la rivière du temps qui passe
Je ne sais pas pour qui tu pars
Et tu ne sais pas qui m’embrasse
Nous n’aurons plus de jalousies
Ni de paroles qui font souffrir
Aussi fort qu’on s’étais choisi
Est fort le moment de partir
Oh l’adieu
L’adieu
C’est le sanglot long des horloges
Et des trompettes de Waterloo
Dire à tous ceux qui s’interroge
Que l’amour est tombé à l’eau
D’un bateau ivre de tristesse
Qui nous a rongé toi et moi
Les passagers sont en détresse
Et j’en conais deux qui se noient
Adieu
Aux arbres mouillés de septembre
À leur soleil de souvenir
A ces mots doux a ces mots tendres
Que je tai entendu me dire
À la faveur d’un chemin creux
Ou d’une bougie allumée
Adieu a ce qui fut nous deux
À la passion du verbe aimer
L’adieu
C’est le loup blanc dans sa montagne
Et les chasseurs dans la vallée
Le soleil qui nous accompagne
Est une lune bête a pleurer
L’adieu ressemble a ces marées
Qui viendrons tout ensevelir
Les marins avec les mariées
Le passé avec l’avenir
Oh l'adieu
Oh l'adieu
Legaturi
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L'amour est avant tout don de soi ( Henry David Thoreau)
Trois allumettes une a une allumees dans la nuit,
La premiere pour voir ton visage tout entier,
La seconde pour voir tes yeux,
La derniere pour voir ta bouche,
Et l'obscurite tout entiere pour me rappeller de tout cela en te serrant dans mes bras.
Il n'y a pas de remede a l'amour que d'aimer davantage
(Jacques Prevert)
C'est trop bien de faire la chose que mourir d'amour
(Jean Anouilh)
J'ai reve tellement fort de toi,
J'ai tellement marche,
Tellement parle,
Qu'il ne me reste plus rien de toi.
Il me reste a etre ombre parmi les ombres,
D'etre cent fois plus ombre que l'ombre,
D'etre l'ombre qui viendra et reviendra
Dans ta vie ensoleillee.
(Robert Desnos)
Notre coeur est un instrument incomplet
Une lyre ou il manque des cordes, et ou nous sommes forces
de rendre les accents de la joie sur le ton consacre aux soupirs.
(F.R. de Chateaubriand- Rene 1802)
J'ai trop vu, trop senti, trop aime dans la vie,
Je viens chercher vivant le calme du Lethe,
Beaux lieux soyez pour moi, ces bords ou l'on oublie:
L'oubli seul desormais est ma felicite.
(Alphonse de Lamartine- Meditations Poetiques- "Le Vallon" 1820)
Il y a deux choses qui me font jouir: le ciel etoile audessus de ma tete et la loi morale en moi.
(Kant)
All we have to fear it's fear itself
(Roosevelt)
Nu de moarte ma cutremur ci de eternitatea sa.
(Vlahuta)
Je meurs dans ta cendre et tu vis dans ma flamme.
(Tristan L'Hermite)
La premiere pour voir ton visage tout entier,
La seconde pour voir tes yeux,
La derniere pour voir ta bouche,
Et l'obscurite tout entiere pour me rappeller de tout cela en te serrant dans mes bras.
Il n'y a pas de remede a l'amour que d'aimer davantage
(Jacques Prevert)
C'est trop bien de faire la chose que mourir d'amour
(Jean Anouilh)
J'ai reve tellement fort de toi,
J'ai tellement marche,
Tellement parle,
Qu'il ne me reste plus rien de toi.
Il me reste a etre ombre parmi les ombres,
D'etre cent fois plus ombre que l'ombre,
D'etre l'ombre qui viendra et reviendra
Dans ta vie ensoleillee.
(Robert Desnos)
Notre coeur est un instrument incomplet
Une lyre ou il manque des cordes, et ou nous sommes forces
de rendre les accents de la joie sur le ton consacre aux soupirs.
(F.R. de Chateaubriand- Rene 1802)
J'ai trop vu, trop senti, trop aime dans la vie,
Je viens chercher vivant le calme du Lethe,
Beaux lieux soyez pour moi, ces bords ou l'on oublie:
L'oubli seul desormais est ma felicite.
(Alphonse de Lamartine- Meditations Poetiques- "Le Vallon" 1820)
Il y a deux choses qui me font jouir: le ciel etoile audessus de ma tete et la loi morale en moi.
(Kant)
All we have to fear it's fear itself
(Roosevelt)
Nu de moarte ma cutremur ci de eternitatea sa.
(Vlahuta)
Je meurs dans ta cendre et tu vis dans ma flamme.
(Tristan L'Hermite)
Uneori mai poetizez si eu ...
De-ai fi tu oceanul meu
As fi eu lumina soarelui arzand
Sau un vant cutreierand imaginea sacra a visului tau.
De-ai fi tu doar pentru o clipa trestia ce plange usor
Pe malul apei, plutind de dor,
As fi eu poate dragostea ce se-nfiripa odata cu amurgul trecator.
De-ai fi tu luna de pe cer
As fi eu poate, o secunda,
Cometa ce te mangaie plapanda
Ca dulcele iubirii efemer.
Noi doi eram ca doua astre paralele, ca doua focuri arzand
Noi doi eram o lume plansa si dureroasa ce inca pluteste in eterul albastru
Noi doi lumina din dragoste si dragoste din chin
Noi doi ca o chitara ce plange un apus
Noi doi ca o vioara ce lacrimeaza-n vis
Noi doi... Ce sentiment puternic! Ce voce fara limite... fara cuvinte,
Ca un acord mut ce pulseaza pe veci vrand sa renasca.
Doar visele ne apropie iubirea mea desarta si rece...
Doar dorul, mult prea adanc ca sa-l mai pot rosti...
Ai fost acel inefabil dulce amar
Ce se duce purtat de val atunci cand sufletul se spala
Prin lacrimi, durere si suspine.
Ma pierd in noapte si uit de mine
Alerg pe catifelatul infinit al sufletului meu ce mii de ori a fost calcat de tine.
As fi eu lumina soarelui arzand
Sau un vant cutreierand imaginea sacra a visului tau.
De-ai fi tu doar pentru o clipa trestia ce plange usor
Pe malul apei, plutind de dor,
As fi eu poate dragostea ce se-nfiripa odata cu amurgul trecator.
De-ai fi tu luna de pe cer
As fi eu poate, o secunda,
Cometa ce te mangaie plapanda
Ca dulcele iubirii efemer.
Noi doi eram ca doua astre paralele, ca doua focuri arzand
Noi doi eram o lume plansa si dureroasa ce inca pluteste in eterul albastru
Noi doi lumina din dragoste si dragoste din chin
Noi doi ca o chitara ce plange un apus
Noi doi ca o vioara ce lacrimeaza-n vis
Noi doi... Ce sentiment puternic! Ce voce fara limite... fara cuvinte,
Ca un acord mut ce pulseaza pe veci vrand sa renasca.
Doar visele ne apropie iubirea mea desarta si rece...
Doar dorul, mult prea adanc ca sa-l mai pot rosti...
Ai fost acel inefabil dulce amar
Ce se duce purtat de val atunci cand sufletul se spala
Prin lacrimi, durere si suspine.
Ma pierd in noapte si uit de mine
Alerg pe catifelatul infinit al sufletului meu ce mii de ori a fost calcat de tine.
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