La vie est une bougie qui se consomme peu à peu selon la force du vent.
Faut-il consommer cette énergie divine ou la préserver?
Je me suis souvent demande comment et pourquoi les grandes flammes se sont éteintes trop tôt.
Je me pose souvent cette question en ce qui concerne Jacques Brel. En le regardant dans les quelques archives qui restent de lui j’ai essayé de décrypter les messages caches de la vie. J’ai essaye de deviner la réponse au pourquoi.
Peut-on user de notre génialité innée très longtemps? L’histoire des grands artistes nous donne une réponse négative à cette question.
La plupart ont disparu très tôt, d’autres ont choisi de quitter la scène et se retirer loin du regard indiscret du public.
J’aimerais leur demander ce qui les a déterminés de choisir le silence. A quel point de leur vie ont-ils réalisé que s’ils consommaient encore un brin d’énergie vitale ils allaient disparaitre comme leurs confrères et que peut être fallait-il se retirer avant qu’il ne soit trop tard.
Mais ceux pour lesquels nous avons construit un piédestal, sont ceux qui sont allés jusqu’au bout de la lumière en défiant la mort qui a vaincu. Elle vainc toujours hélas.
Ils ont sacrifié leur vie au service de leur don et nous ont légué sans aucun doute, les plus grands chefs d’œuvres de l’humanité.
Je dédie ce soir un instant à Jacques Brel car c’est sa musique qui m’a inspirée a rompre le silence de mon questionnement personnel.
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