Legaturi

Legaturi
Ilinca Sandu

Sunday, August 31, 2008

Fenetres sur mon monde

Le monde et tellement mieux avec des amis avec lesquels partager des moments. Ces moments restent dans notre memoire pour toujours.
Les grandes retrouvailles sont en fait la redecouverte de ceux qu'on a perdu de vue pour un moment. La redecouverte de ceux qu'on a croise a un moment ou un autre, sont d'autant plus sympatiques lorsq'on decouvre qu'au fond ils sont restes les memes. Redecouvrir que la vie nous a change mais qu'on est quand meme sur la meme longueur d'onde est la meilleure decouverte qu'on puisse faire!
Ne changez rien!

Tuesday, August 19, 2008

Garou-Adieu - la chanson

Garou - Adieu

Adieu
Aux arbres mouillés de septembre
À leur soleil de souvenir
À ces mots doux à ces mots tendres
Que je t'ai entendu me dire
À la faveur d’un chemin creux
Où d’une bougie allumée
Adieu à ce qui fut nous deux
À la passion du verbe aimer
L’adieu
Est une infinie diligence
Où les chevaux ont du souffrir
Où les reflets de ton absence
Ont marqué l’ombre du plaisir
L’adieu est une lettre de toi
Que je garderai sur mon cœur
Une illusion de toi et moi
Une impression de vivre ailleurs
L’adieu
N’est que vérité devant Dieu
Tout le reste est lettre à écrire
À ceux qui se sont dit adieu
Quand il fallait se retenir
Tu ne peux plus baisser les yeux
Devant le rouges des cheminées
Nous avons connu d’autres feux
Qui nous ont si bien consumés
L’adieu
C’est nos deux corps qui se séparent
Sur la rivière du temps qui passe
Je ne sais pas pour qui tu pars
Et tu ne sais pas qui m’embrasse
Nous n’aurons plus de jalousies
Ni de paroles qui font souffrir
Aussi fort qu’on s’étais choisi
Est fort le moment de partir
Oh l’adieu
L’adieu
C’est le sanglot long des horloges
Et des trompettes de Waterloo
Dire à tous ceux qui s’interroge
Que l’amour est tombé à l’eau
D’un bateau ivre de tristesse
Qui nous a rongé toi et moi
Les passagers sont en détresse
Et j’en conais deux qui se noient
Adieu
Aux arbres mouillés de septembre
À leur soleil de souvenir
A ces mots doux a ces mots tendres
Que je tai entendu me dire
À la faveur d’un chemin creux
Ou d’une bougie allumée
Adieu a ce qui fut nous deux
À la passion du verbe aimer
L’adieu
C’est le loup blanc dans sa montagne
Et les chasseurs dans la vallée
Le soleil qui nous accompagne
Est une lune bête a pleurer
L’adieu ressemble a ces marées
Qui viendrons tout ensevelir
Les marins avec les mariées
Le passé avec l’avenir
Oh l'adieu
Oh l'adieu

Sunday, August 10, 2008

Ecole Francaise de Bucarest: premiere partie

J’ai passé trop de temps a me demander ce que j’ai gagné de l’expérience : Ecole Française de Bucarest. Non ! Ce que j’ai pu gagner réellement, je veux dire ! Pour certains, la réponse est évidente. Je m’attarde quelques instants de plus en me penchant sur le sujet.
Peut être je n’arrivais pas a cerner certaines choses, a filtrer l’essentiel.
Beaucoup m’a été dit sans que je puisse comprendre au moment du discours et que, en revenant sur le sujet sept ans plus tard je me suis mise à réfléchir et a comprendre. Les yeux de l’innocence se sont transformés dans les yeux du jeune adulte encore en quête de « messages » derrière les nombreuses expériences passées. La mémoire ne me joue pas des tours… Je rêve encore de ce temps, comme si c’était hier, comme si je revenais en arrière une fois de plus. J’ai seulement essayé d’imaginer une vie sans cette expérience, une vie sans mon vécu au sein de cette famille en plein changement, cette deuxième maison ou j’ai passé onze ans de ma vie, entourée des mêmes personnes mais aussi de nouvelles, de gens de partout qui célébraient sans s’en apercevoir, l’universalité de la langue française, la vie internationale, réduite a quelques mètres carrés, au sein d’une ville traumatisée par le communisme, assoiffée par la connaissance et désireuse de conquérir le monde, ou tout au moins d’absorber quelques brises occidentales qui soufflaient doucement vers l’Est.
Je me souviens de mes professeurs de l’école, des visages de la cour qui changeait chaque année et de pleins de fragments qui reviennent sans cesse dans ma mémoire. Je me souviens encore des « Châtiments » de Hugo et de l’explication du « mémento »… comme si le professeur de français nous appelait au « souviens-toi ».
Nous allions nous en souvenir pour le restant de nos jours ! Certains d’entre nous avec beaucoup de gratitude et de respect, en faisant une révérence devant la sublime dame qui a été et reste encore pour nous, dans nos esprits et dans nos cœurs mais aussi pour toutes les générations auxquelles elle enseignera l’art et la maîtrise de la langue et littérature française, Madame Marie-Claire Areșteanu.
Tout comme tous les autres professeurs, je ne l’ai plus revue, mais elle reste sur un piédestal, comme j’ai pu le constater dans les propos des anciens du lycée. Personnellement sans m’en apercevoir tout de suite, elle m’a inspiré tant de choses que je n’ai pas pu m’abstenir d’écrire ces propos. Je me souviens de Monsieur Pierre Vernalde qui a été pour nous, comme on dit ici, « le pain de Dieu », un ange déguisé en professeur de Sciences de la Nature (Biologie pour faire court). Oh… et la liste continue ! Mais pour en arriver la, celui qui a ouvert les portes de l’école française pour moi restera toujours comme le meilleur des « maîtres » Monsieur Savary. J’ignore ou il se trouve en ce moment mais s’il pouvait savoir que je me souviens encore des chansons qu’il nous a appris a chanter ! Je les ferai apprendre à mes enfants et aux enfants de mes enfants.

Rencontre

Une petite brise printanière transporte une mèche de mes cheveux dans les yeux. Je baisse timidement la tête, mon coeur bat si fort ! Le parfum des fleurs m’envahit et une pluie de pétales roses et blanches tombe. C’est comme si la nature voudrait célébrer notre rencontre.

Entre toi et moi il n’y a plus qu’une passerelle formée de rhizomes qu’il faut traverser lentement pour ne pas s’enfoncer dans l’anonymat. J’arrête de regarder la boussole que je serre dans la main. Désormais elle ne sert plus a rien. Tu es tellement près, enfin, qu’il ne me reste plus que je t’apprivoise avec tact. Les rayons du soleil percent le vert cru des arbres pour embrasser le doux contour de ta silhouette. Les boucles sursautent sur tes épaules sur le rythme du chant des oiseaux qu’on distingue à peine derrière le décor enchanté par ta présence. On ne se connaît pas encore... mais j’ai envie de toucher ton visage, de connaître la texture de ta peau en la caressant avec mon regard et sans plus de palabres t’embrasser fougueusement. Cela ferait-il de nous deux un seul, peut être? Dans mes rêves je m’interdis de croire que tu passeras encore une fois à cote de moi en me dénuant de tout espoir et que tout cet amour que je te porte sera vain. Je lève le front, le soleil me rend aveugle et chaque pas vers toi est une victoire. Tu souris. Je souris. On pourra finalement s’attabler et prolonger ce moment jubilatoire jusqu’au lever du soleil qui sera pour nous deux le début de tout ou le tout début de la fin de mes rêves, de ma contemplation fébrile, le début de toi et moi dans ma réalité. Je ferme les yeux pour me faire courage. Tu es la et je te tends la main...

Bientot un nouveau livre/ Next... a New Book

Aimer tout simplement!

The notebook : best scene!

Soundtracks that rule part II


Meet Joe Black !

Soundtracks that rule!

Monday, August 4, 2008

New-Old ideas- Got me thinking series

Between the conception
And the creation
Between the emotion
And the response
Falls the Shadow
TS Elliot


L'amour est avant tout don de soi ( Henry David Thoreau)

Trois allumettes une a une allumees dans la nuit,
La premiere pour voir ton visage tout entier,
La seconde pour voir tes yeux,
La derniere pour voir ta bouche,
Et l'obscurite tout entiere pour me rappeller de tout cela en te serrant dans mes bras.


Il n'y a pas de remede a l'amour que d'aimer davantage
(Jacques Prevert)

C'est trop bien de faire la chose que mourir d'amour
(Jean Anouilh)

J'ai reve tellement fort de toi,
J'ai tellement marche,
Tellement parle,
Qu'il ne me reste plus rien de toi.
Il me reste a etre ombre parmi les ombres,
D'etre cent fois plus ombre que l'ombre,
D'etre l'ombre qui viendra et reviendra
Dans ta vie ensoleillee.
(Robert Desnos)

Notre coeur est un instrument incomplet
Une lyre ou il manque des cordes, et ou nous sommes forces
de rendre les accents de la joie sur le ton consacre aux soupirs.
(F.R. de Chateaubriand- Rene 1802)

J'ai trop vu, trop senti, trop aime dans la vie,
Je viens chercher vivant le calme du Lethe,
Beaux lieux soyez pour moi, ces bords ou l'on oublie:
L'oubli seul desormais est ma felicite.
(Alphonse de Lamartine- Meditations Poetiques- "Le Vallon" 1820)

Il y a deux choses qui me font jouir: le ciel etoile audessus de ma tete et la loi morale en moi.
(Kant)

All we have to fear it's fear itself
(Roosevelt)

Nu de moarte ma cutremur ci de eternitatea sa.
(Vlahuta)

Je meurs dans ta cendre et tu vis dans ma flamme.
(Tristan L'Hermite)

Uneori mai poetizez si eu ...

De-ai fi tu oceanul meu
As fi eu lumina soarelui arzand
Sau un vant cutreierand imaginea sacra a visului tau.
De-ai fi tu doar pentru o clipa trestia ce plange usor
Pe malul apei, plutind de dor,
As fi eu poate dragostea ce se-nfiripa odata cu amurgul trecator.
De-ai fi tu luna de pe cer
As fi eu poate, o secunda,
Cometa ce te mangaie plapanda
Ca dulcele iubirii efemer.

Noi doi eram ca doua astre paralele, ca doua focuri arzand
Noi doi eram o lume plansa si dureroasa ce inca pluteste in eterul albastru
Noi doi lumina din dragoste si dragoste din chin
Noi doi ca o chitara ce plange un apus
Noi doi ca o vioara ce lacrimeaza-n vis
Noi doi... Ce sentiment puternic! Ce voce fara limite... fara cuvinte,
Ca un acord mut ce pulseaza pe veci vrand sa renasca.

Doar visele ne apropie iubirea mea desarta si rece...
Doar dorul, mult prea adanc ca sa-l mai pot rosti...

Ai fost acel inefabil dulce amar
Ce se duce purtat de val atunci cand sufletul se spala
Prin lacrimi, durere si suspine.

Ma pierd in noapte si uit de mine
Alerg pe catifelatul infinit al sufletului meu ce mii de ori a fost calcat de tine.

Lansare: Arta de a te pierde inainte de a te regasi 20.12.2010

Chopin, Nocturne